vendredi 5 octobre 2012

L'urbanisme agile

L'urbanisme et l'agilité ne sont pas les meilleurs amis du monde, c'est vrai. Alors que fait on? On change de métier? Bien sur que non.
L'urbaniste a un rôle essentiel dans la DSI, sans lui, le système d’information devient un plat de nouilles.

L'urbaniste doit donc s'adapter à l’agilité, il  doit coopérer via les cérémonies Scrum pour établir des interactions.

L'urbanisme doit assister à la phase de planification initiale, il doit:
  • communiquer avec l'ensemble des acteurs du projet: le product owner, l'équipe et le scrum master.
  • identifier les applications impactées par le changement. Il doit par exemple éviter la construction d'un nouveau module lorsque la modification d'un module existant permet de répondre au besoin. 
  • participer au choix des logiciels et ou matériels.
 L'urbaniste est le seul à avoir une vision global de l'entreprise, il doit assister à la phase de planification initiale.

Urbanisme et Agilité: la guerre froide

Depuis quelques années, on n'entend parler que de la méthode agile (Scrum, Kanban, un mixe des 2 dans la majorité des cas). On nous dit qu'il n'y a pas meilleure méthode de développement, des clubs de scrum ou kanban se forment, des personnes ne jurent que par ces méthodes.
Mais d'abord, au sens littéral, qu'est ce qu'une méthode agile?
Dans la théorie, on dira qu'une méthode agile est une approche itérative et incrémentale, qui est menée dans un esprit collaboratif avec juste ce qu’il faut de formalisme. Elle génère un produit de haute qualité tout en prenant en compte l’évolution des besoins des clients.
Cette méthode est bien différente de la méthode en cascade (cycle en V) que nous connaissons tous:

Fichier:CyclesBasiques.jpg